La corniche "en bateau"

Publié le 23 Octobre 2012

On nous mène en bateau concernant la corniche de Tamaris.

En décembre 2001 étant adjointe aux grands projets, j’ai participé à une réunion en Mairie avec les services du Conseil Général qui nous ont dit que le transfert de la corniche ne pouvait se faire qu’après les travaux, même si le CG aidait pour une part importante à sa réhabilitation, avant le transfert de domanialité. Le 27 Décembre 2001, Florence Cyrulnik et moi-même, avons travaillé en urgence avec tous les services concernés à définir les gabarits de voies et de trottoirs, l’esthétique des clôtures, les ambiances paysagères… Les travaux allaient commencer !

Aujourd’hui, Marc Vuillemot nous dit, qu’il a découvert comment ça marche ?

Il est vrai que le projet de réhabilitation est déjà important, et plus on attend et plus il est couteux. Donc plus il fait peur. La seule méthode pour en venir à bout c’est prévoir l’aménagement globalement et le réaliser par tranche avec un planning annuel. Au lieu de ça, on l’englobe dans un système encore plus important, qui est la garantie que rien ne se fera au final, et certainement pas en un an….

La situation de la corniche n’a cessée de se dégradée, l’état des parapets, l’état des trottoirs, l’état des réseaux avec des fils électriques revenus en aériens et des collecteurs d’eaux usées qui font actuellement l’objet de travaux, emmenant des embouteillages sur Henri Guillaume notamment…(et qui soulèvent de nouveau le sérieux problème de la circulation).

Vouloir globaliser c’est ne faire aucun choix et on découvre que pêle-mêle, la corniche est considérée comme une voie de desserte pour camions en même temps qu’une voie de circulation majeure et qu’un espace touristique de promenade…

Chercher des financements c’est bien mais il faut savoir pour quel projet.

Le littoral c’est la clé de l’avenir de la Ville, Pour ma part je déplore que la municipalité n’en soit qu’au lancement de la réflexion de valorisation de ce littoral, quand c’est l’atout majeur de la ville.

La corniche "en bateau"

Rédigé par Nathalie Bicais

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